FAQ, Plasma Marin

Qu’était-il inscrit dans le dictionnaire VIDAL jusqu’en 1982 à propos du plasma marin de Quinton ?

Plasma marin de Quinton dans le Vidal

Le « Dictionnaire Vidal » est un ouvrage médical rassemblant les résumés des caractéristiques des médicaments des laboratoires pharmaceutiques.

Mis à jour chaque année, il représente la bible du médecin pour connaître les médicaments et leurs effets.

Le plasma marin de René Quinton a été introduit dans le VIDAL la première fois en 1937, mais, il était utilisé dès 1904. Et pour la première fois, en 1982, il a perdu son AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) concernant sa formule injectable. Il est sorti du VIDAL, car, par inadvertance, l’usine d’alors a oublié de le revalider (c’est la version officielle).

Dès lors, le plasma marin de René Quinton a perdu son label « INJECTABLE » pour devenir « BUVABLE ». Les injections de plasma marin de Quinton sont donc interdites actuellement aux praticiens de santé, alors que sa consommation par voie orale est acceptée (complément alimentaire).

Cela dit, vous pourrez vous l’injecter vous-même, ou vous la faire injecter, dans la mesure où vous en assumerez la responsabilité (cela va de soi).

Il est toujours fabriqué de la même manière aujourd’hui (procédé original de stérilisation par micro-filtration à froid, correspondant aux normes de la pharmacopée européenne).

Vidal Quinton plasma marin

Le Dictionnaire Vidal est un ouvrage médical français rassemblant les caractéristiques de tous les médicaments.

Voici donc ce qui était inscrit dans le VIDAL concernant le Plasma Marin de Quinton :

PLASMA DE QUINTON

Eau de mer naturelle.
Injectables, buvables, utilisables pour l’usage externe.

Le PLASMA DE QUINTON existe en deux concentrations :

1º Isotonique : PLASMA DE QUINTON
2º Hypertonique : DUPLASE DE QUINTON (Voir DUPLASE).

Composition :
Dilution isotonique apyrogène d’eau de mer naturelle (pH 7,2), préparée en milieu stérile, par des procédés spéciaux sans élévation de température, sans contact métallique ni procédés électriques, de façon à conserver à l’eau de mer son équilibre moléculaire et son caractère de « milieu vivant ».

Contient les 92 corps simples connus (et tous les oligo-éléments).

L’eau de mer est prélevée à 10 m. de profondeur (zone de pénétration solaire) dans des conditions qui assurent toute sécurité quant à sa pureté.

Injections indolores avec très rapide résorption.

Propriétés :
René QUINTON a démontré, en 1904, que le PLASMA DE QUINTON est identique physiquement, chimiquement, physiologiquement à notre milieu intérieur, ce qui permet d’y faire vivre dans les meilleures conditions les cellules isolées (en particulier, hématies et leucocytes) et les fragments de tissus.
Il est possible de remplacer la masse sanguine d’un animal par du PLASMA DE QUINTON sans troubles pour l’organisme.

Mode d’action :
1º Régénération organique (remplacement graduel du milieu intérieur existant, appauvri ou souillé).
2º Ré-équilibration (apport minéral, sous forme assimilable, par transminéralisation).
3º Recharge en oligo-éléments, sous leur forme naturelle ; de cette façon, ils exercent les uns sur les autres des actions de renforcement multiple (oligo-synergie).
4º Action infinitésimale, homéopathique, de certains de ses éléments.

Indications :
1º Nourrissons : Gastro-entérites, Toxicose, Athrepsie, Anorexie, Eczéma,
Traitement prénatal, Prématurés.
2º Adultes : Anémie, Asthénie, Surmenage, Troubles de la sénescence, Vomissements de la grossesse, Gastro-entérites, Constipation, Dysenteries, Colibacillurie, Tuberculose pulmonaire et externe, Sclérose en plaques.
3º Gynécologie : infections et congestions utéro-vaginales.
4º Ophtalmologie-O.R.L. : Coryzas, Rhinites, Sinusites, Aérosols.
5º Dermatologie : Eczéma, Urticaire, Psoriasis, Prurigo. Lichen, Dermites infectées. Allergies.
6º Reconstitution de la masse sanguine. Brûlures.
7º Réanimation. Alimentation artificielle.
8º Modification favorable du terrain.
9º Solvant des antibiotiques.

Contre-indications :
Aucune contre-indication !
Les premières injections peuvent provoquer une légère réaction avec excitation ou fièvre, sans aucune gravité.

Posologie :
Le PLASMA DE QUINTON est utilisé :
1º En injections sous-cutanées ou intraveineuses.
2º En boissons.
3º Pour usage externe (pulvérisation, compresse, et bains locaux).

Règles générales des traitements :
Doses très variables suivants l’affection traitée, mais il est indispensable d’atteindre des doses « élevées » pour obtenir les résultats « classiques » du Plasma de Quinton.
Commencer – sauf toxicoses et diarrhées sévères – par de petites doses (2 injections de 10 ml., 2 de 20 ml.), augmenter progressivement (30, 50, 80, 100 ml.) et pratiquer une dizaine d’injections à la dose la plus élevée compatible avec un bon fonctionnement intestinal.
Des doses trop fortes pour un sujet donné peuvent amener une tendance à la constipation.
Nourrissons et jeunes enfants : injections sous-cutanées sous l’omoplate.
Adultes : injections sous-cutanées à la fesse (traitement ambulatoire) – ou injections intraveineuses.

1º VOIE PARENTERALE
Toxicose aigüe : 200 ml. injectés matin et soir pendant une semaine. Puis 200 ml. par jour la semaine suivante.
L’alimentation pourra être reprise progressivement une heure après la première injection. (En cas de vomissement, remplacer le lait par du PLASMA DE QUINTON, dilué au 1/3 dans une eau minérale pure, jusqu’à digestion du lait).
Diarrhée – Athrepsie : 6 injections de 10 ml., un jour sur deux. Continuer par 6 injections de 30 ml., puis de 50 ml., au plus.
Traitement de 15 jours à plusieurs mois. Reprendre l’alimentation dès les débuts du traitement en repas fractionnés et multiples.

Traitement prénatal :
1º De la mère : vomissements de la grossesse.
2º De l’enfant : Disparition des tares physiologiques.
Commencer dès les débuts de la grossesse, continuer le plus longtemps possible trois à quatre injections de 20 ml. par semaine. Augmenter la dose tous les 10 jours jusqu’à 200 ml. au plus, puis passer à la DUPLASE DE QUINTON.
3º Entérite et constipation de l’adulte : Revenir progressivement à une alimentation normale. 4 injections de 30 ml. tous les 3 jours, puis 10 injections de 50 à 200 ml. au plus.

DERMATOLOGIE
Eczéma, Urticaire, Allergie : De préférence, petites doses en rapprochant les injections sans augmenter les doses, suivant la réaction du malade.
Adultes : 6 injections de 20 à 50 ml., tous les trois jours, puis continuer tous les deux jours.
Nourrissons : 6 injections de 5 à 30 ml. tous les trois jours, puis tous les deux jours. Pulvérisations locales.
Psoriasis : Débuter à doses faibles et monter rapidement jusqu’à 100, 200 ml. ou plus, puis continuer avec la DUPLASE DE QUINTON.
Pulvérisations et bains locaux pour hâter le blanchissement.
Tuberculose externe : 3 injections de 30 ml. tous les trois jours. Continuer par 4 injections de 50 ml., puis 10 de 100 ml..
Pansements locaux au PLASMA DE QUINTON.
Solvent des antibiotiques : Injections indolores. Sa légère alcalinité le fait conseillé spécialement pour Streptomycine.

2º VOIE ORALE
Nourrissons : Troubles digestifs, Athrepsie: 1 ampoule de 10 ml., 1/4 h. avant les biberons 3 fois par jour.
Vomissements : Alterner un biberon de lait et un biberon de PLASMA DE QUINTON dilué au 1/3 dans une eau minérale pure, jusqu’à digestion du lait.
Anorexie : 5 ou 10 ml., 1/4 h. avant les biberons 3 ou 4 fois par jour.dultes : Troubles digestifs. Anorexie. Modification favorable du terrain. Consolidation de la cure par injection. Doses moyennes : 200 ml., 1/4 h. avant chacun des repas.
Le produit sera conservé dans la bouche quelques secondes avant d’être avalé.

3º USAGE EXTERNE
Eczéma : pulvérisations locales.
Psoriasis : pulvérisations et bains locaux prolongés pour hâter le blanchissement.
Tuberculose externe. Pansements locaux.
Brûlures, Coups de soleil : Compresses ou pulvérisations renouvelées aussi souvent que possible.
O.R.L. : Rhinite, sinusites : 5 ml. dans chaque narine 3 ou 4 fois par jours.
Aérosols médicamenteux : PLASMA DE QUINTON, puis DUPLASE DE QUINTON.
Aérosols climatiques : DUPLASE DE QUINTON.